BIG LIVE BIARRITZ – JOUR 2 : The Chemical Brothers

Deuxième round de ce Big Live à Biarritz. Après une première journée homogène et orientée rock britannique, un programme un peu plus éclectique a été choisi cette fois-ci avec à l’affiche l’électro rock prometteuse et dansante des jeunes Rural Zombies, suivie par la très belle verve hypnotique des « cadavres incandescents » de Feu! Chatterton, le hip hop surprenant des français Casseurs Flowters, la happy pop familiale de Pharell Williams et enfin l’électro de nos chers britanniques de The Chemical Brothers. Sous une chaleur caniculaire, tout semblait donc être réuni pour finir en beauté ce Big Festival. 

Après cette rapide revue des forces en présence, focalisons nous sur la prestation de The Chemical Brothers, unique représentant de l’Union Jack de cette soirée. Revenus sur le devant de la scène avec l’album Born In The Echoes, sorti il y a un an, rappelant tout le savoir faire des 2 alchimistes originaires de Manchester et après une prestation remarquée et remarquable lors du dernier Rock en Seine, votre fervent serviteur était donc  impatient de retrouver nos 2 acolytes, Tom Rowlands et Ed Simons.

Fondés en 1992, le duo a marqué la vague de big beat et a su révolutionner le live de musique électronique en proposant des shows surréalistes et des collaborations avec le réalisateur et plasticien Adam Smith. C’est finalement à 00h40 que tout commença : les familles reparties joyeuses laissèrent la place à un public plus averti et motivé, voulant vivre l’expérience Chemical. C’est sous une lumière violette, embrumée et bercée par la reprise de Tomorrow Never Knows que le show commence avant l’apparition de faisceaux laser vert enveloppant les magiciens du soir. Le ton est alors donné avec le tubesque Hey Boy Hey Girl. Comme à leur habitude, les 3 écrans géants associés à un jeu d’éclairage impeccable permettent à la foule à son paroxysme d’être immédiatement conquise. Le spectacle des anglais est rôdé et visuellement parfait ; les classiques s’enchainent et le dernier disque du groupe est représenté par Sometimes I Fell So Deserted et l’énormissime Go. Mission largement accomplie pour The Chemical Brothers.

En conclusion, cette 8ème édition a été marquée par la cool attitude du Big Village, même si un peu éloignée de l’esprit festival ; et surtout par les efforts en terme de programmation. Ce dernier point est l’élément indispensable pour élever le Big au niveau des autres manifestations de cet ordre. Quelques points d’amélioration sur lesquels devront rapidement plancher les organisateurs pour pérenniser la bonne dynamique sont le côté décousu de l’événement en termes de durée et de lieux géographiques, un potentiel troisième soir de concerts majeurs, ainsi que sur l’animation et l’organisation à proposer sur le site du Big Live. Mais à n’en pas douter que l’évènement saura s’améliorer. Un big hug en attendant l’année prochaine.

 

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