On y était : The Veils hypnotise la Maroquinerie

Sous l’habituelle fumée enveloppant la salle de la Maroquinerie, les cinq musiciens de The Veils entrent en scène, ponctuels. Ils ouvrent la soirée avec Here come the dead, morceau issu de leur dernier album en date : Total Depravity. D’ailleurs, on comprend vite qu’ils sont bien là pour présenter ce dernier opus ! Ils enchaînent donc avec l’électro hantée d’Axolotl, single de ce dernier album. Finn Andrews, comme à son habitude, vit ses chansons et ne manque pas d’énergie sur scène, rendant les quatre autres un peu invisibles. Malgré cela, le public de la Maroquinerie semble hypnotisé par la performance livrée par The Veils. La diabolique Low Lays The Devil sonne comme un hymne et fait son effet auprès des spectateurs.

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Ensuite, Finn nous explique que la chanson suivante a été écrite parce qu’il a un peu une obsession pour les crocodiles, qu’il les dessine partout… bref, vous l’aviez deviné, c’est l’émouvante Swimming with Crocodiles. Ca fait donc cinq titres, tous issus de Total Depravity.  Du coup, on enchaîne avec Nux Vomica, extraite de l’album du même nom, sorti il y a déjà (!!!) 10 ans !

Les morceaux s’enchaînent sans fausse note, avec des chansons venant de tous albums, principalement le dernier. Finn s’excuse d’ailleurs un peu de délaisser les anciens morceaux, mais anciens ou nouveaux : ils fonctionnent auprès du public. Après Not Yet, The Veils enchaînent avec le discours dramatique de King of Chrome, écrit pendant la tournée à propos des chauffeurs de camion (pour le moins original !). Ils nous expliquent qu’ils ne l’ont pas très bien joué les soirées d’avant, mais qu’ici ils sentent que ça va le faire : eh bien c’est réussi ! L’énergie monte et la version est encore plus dynamique et révoltante que celle sur l’album. Sur ce, les cinq musiciens sortent de scène, laissant le public qui visiblement en veut plus.

Finn et son chapeau caractéristique reviennent sur scène, pour deux chansons seulement accompagnées par sa guitare. Sous les demandes du public, il joue la fameuse Lavinia… Toujours zéro fausse note et un public enchanté voire charmé. Ils se réunissent tous sur scène pour deux dernier morceaux, transmettant à la salle toute l’énergie qui leur reste. Bref, un groupe qui donne tout, particulièrement Finn qui vit ses morceaux, donc : un groupe à (re)voir.

Setlist

Here come the dead

Axolotl

Do your bone glow at night ?

Low lays the devil

Swimming with crocodiles

Nux vomica

House of spirits

The pearl

A bit on the side

Total Depravity

Iodine & Iron

Not yet

King of Chrome 

encore

Lavinia

Calliope ! 

Jesus for the jugular

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