Raleigh Ritchie – Mind The Gap (EP)

Raleigh Ritchie, alias Jacob Anderson au civil, a sorti un EP en guise de transition entre son premier opus sorti début 2016, et son prochain effort.

 

2016 s’est terminée comme elle a commencé pour Raleigh Ritchie. Après avoir livré de jolies promesses avec son premier album You’re A Man Now, Boy, le jeune artiste britannique a traîné de longs mois une forme de frustration. Celle de ne pas avoir dit tout ce qu’il voulait. Or, tout avait lien avec son premier effort. Pour conjurer ce mal, l’autodidacte de 26 a réuni ses créations dans un EP de cinq morceaux, Mind The Gap.

« J’avais besoin de tourner la page avant d’évoluer vers le deuxième album, nous dit celui qui est aussi acteur dans la série Game of Thrones. Donc Mind The Gap est une conclusion à You’re A Man Now, Boy avant que la nouvelle année ne commence. » Et des choses à dire, Raleigh en avait quelques unes en effet. Dans Motions, il offre un face-à-face entre deux voix d’ordinateurs qui s’affrontent sans la moindre émotion dans le ton. Une introduction doublée d’une allégorie de la société moderne (le morceau parle en soi, et de manière fataliste, d’une relation amoureuse qui arrive à son terme), celle-là même qu’il dénonce dans Sicko. “I don’t wanna fit in/Sitting on the bench and/I don’t wanna sit with them” nous dit le rebelle en livrant un flow aussi saillant que vivant.

Dans Liability, il explore à nouveau la rupture et se dit fatigué de détruire des relations, avant d’embrayer sur la sublime StraitJacket, son orchestration grandiloquente pour mieux parler d’auto-destruction. L’EP se referme aussi vite qu’il a débuté avec Unicron Loev, un morceau d’electro chill produit avec Chris Loco (un producteur britannique qui a notamment travaillé avec Leona Lewis, Rita Ora, Emeli Sandé et qui avait produit le génial Stronger Than Ever de Raleigh Ritchie). Plus fun, décalé, ce single – vendu comme son préféré par son auteur – est une conclusion idéale, optimiste, à ce combo que forment le premier album et le dernier EP de Raleigh Ritchie.

 

 

 

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