The Kooks offre un concert exceptionnel à l’Olympia

Ce mardi 16 mai 2017, The Kooks posait ses valises et instruments sur la scène mythique de l’Olympia. Le groupe a livré comme il se doit un concert unique, arpentant chaque sillon de sa discographie, en tout cohérence. Récit. 

THE KOOKS – PARIS – Olympia – 2017-05-16

Les spectateurs ont pu profiter d’un apéritif de haute volée. Si la soirée s’est avérée so british, c’est probablement grâce à l’entrain de Blossoms. Arrivés sur scène, les cinq compères enchaînent les titres efficaces, donc forcément parfaits pour l’échauffement. La musicalité du groupe peut s’assimiler à la décontraction des Last Shadow Puppets et infuse pas mal dans les sonorités de Johnny Marr en cavalier seul. Pourtant, au fil des concerts et donc, des expériences, force est de constater que la formation a su également imposer sa pâte. Le front man Tom Ogden, habillé de son fameux pull moulant, dégage un charme certain. De At Most a Kiss au surpuissant Charlemagne, Blossoms convainc aussi dans ses aventures expérimentales (Blown Rose). Le public est particulièrement récéptif mais sait garder son souffle pour la tête d’affiche tant attendue…

BLOSSOMS – PARIS – Olympia – 2017-05-16

… qui ne serait tarder. À 21h00 tapantes, un rideau blanc immaculé tombe du plafond, cachant la scène. Quelque chose d’important se prépare sur cette dernière. Les spectateurs tapent du pied, font trembler le sol en pente de l’Olympia. Les cris atteignent un niveau inimaginable lorsque sonnent les premiers accords de guitares. Deux rugissements, deux chocs qui vaincront le rideau. Se découvre The Kooks, installé et prêt pour presque deux heures de set. C’est un Olympia (presque) plein à craquer qui accueil la première pop-rock Eddie’s Gun. Issu du premier album des Kooks (Inside In/ Inside Out, datant de 2006 !), le titre annonce franchement la couleur. You Don’t Love Me, Sofa Song, She Moves in Her Own Way, Sway, Matchbox… que de classiques et de réapparitions jouées puissamment et surtout chantées avec passion par cet incroyable public. L’anniversaire se fête ici dignement, avec quelques écarts vers les nouveautés néanmoins. Puisqu’il ne faut pas oublier l’excellent dernier né Listen (2014), parfaitement intégré à cette grande messe. Du single Bad Habit au jazzy Sweet Emotions en passant par les deux adrénalines Forgive & Forget et Around Town, le groupe s’accorde aussi quelques pauses. On pense à la ballade piano/voix See Me Now, qui, bien évidemment, ne fait jamais redescendre la température (et c’est volontaire).

Luke Pritchard, très en forme, embrasse les spectateurs du premier rang. Lorsqu’il pose la guitare, son jeu de danse accompagne l’Olympia ; du slow vers un mouvement parfois plus rock, possédé. L’immense Seaside est alors offerte, reçue à bras tendus. Après la surprise Jackie Big Tits, interprété en chœurs, The Kooks pénètre dans une nouvelle aire. La fosse se transforme en véritable piste de danse sur Westisde. Probablement le meilleur moment du concert, il ne fait pas pour autant de l’ombre à l’unique Junk of the Heart (Happy). I wanna make you happy, I wanna make you feel alive… Chers Kooks, une chose est certaine, c’est gagné ! Il nous reste encore un peu de force, il leur reste encore quelques partitions. C’est Naïve qui clôt cette magnifique soirée. Peut-être un message que The Kooks veut faire passer. Malgré la notoriété et le triomphe, voilà une bande de potes qui a toujours su garder les pieds sur Terre.

THE KOOKS – PARIS – Olympia – 2017-05-16

Setlist – The Kooks @ Olympia – 16/05/2017

Eddie’s Gun

You Don’t Love Me

Sofa Song

Bad Habit

Down

She Moves in Her Own Way

Be Who You Are

See the World

Forgive & Forget

Ooh La

Sway

Rosie

See Me Now

Sweet Emotions

Matchbox

Broker Vow

Seaside

Always Where I Need to Be

Westside

Junk of the Heart (Happy)

Around Town

Shine On

Naïve

Toutes les photos du concert sont disponibles ici !

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