L’histoire derrière Candle in the Wind, le single en hommage à Lady Diana

Ce morceau, qui n’a pas été écrit à l’origine pour Lady Di, avait été joué par Elton John lors des funérailles de la Princesse de Galles, décédée quelques jours plus tôt à Paris.

 

C’est l’histoire d’un single habité par le deuil, l’histoire d’une étoile balayée d’un revers de la main par la mort. En 1973, Elton John écrit Candle in the Wind en l’honneur de Marilyn Monroe, décédée 11 ans plus tôt. Le morceau, qui figurait sur l’album  Goodbye Yellow Brick Road (1973), est comme habité par la mort, mais destiné aux grands de ce monde. Le 7 avril 1990, Elton John chante ce morceau pour Ryan White, un jeune homme américain qui devient un emblème national de la lutte contre le virus du VIH aux États-Unis, après avoir été renvoyé de son école à cause de son infection. Le lendemain, il meurt.

Mais Candle in the Wind, les gens la connaissent surtout parce qu’elle représente formidablement bien Lady Diana, la Princesse de Galles, pour qui le morceau a été réécrit en 1997. Alors que l’on fête les 20 ans de ce single remaké et intitulé pour l’occasion Candle in the Wind/Goodbye England’s Rose, retour sur l’histoire d’un des plus beaux et déchirants hymnes.

 

 

Le 31 août 1997, la princesse Diana perdait la vie dans un accident de voiture à Paris. La nouvelle choque la planète entière, des millions de personnes pleurent la disparition d’une femme au coeur pur, philanthrope, engagée, humaniste mais aussi courageuse. Parmi ses proches, Elton John est effondré. Tombé en dépression, l’artiste britannique refuse dans un premier temps d’assister aux funérailles de Diana. Convaincu par ses proches, le célèbre musicien se décide à accepter de lui rendre hommage et fait appel à son ami Bernie Taupin. Ecrire une nouvelle chanson ? Impossible, le temps est trop restreint, le risque trop gros. Du coup, le tandem va décider de réécrire Candle in the Wind dont la première ligne est sans équivoque : « Goodbye England’s rose« . Elton John fait alors la promesse que son titre ne sera interprété qu’une seule et unique fois aux funérailles de Diana à l’abbaye de Westminster, le 6 septembre 1997 – car c’est la version originale qu’il chante en concert.

Devant des millions de caméras, Elton John s’exécute, livrant le climax de cette cérémonie très solennelle. Dans la foulée, le titre sort en single et atteint bien évidemment la première place des charts britanniques. Rien que 1 500 000 copies se vendirent pour la seule journée du 13 septembre 1997, date à laquelle il est sorti dans les bacs (4,5 millions en une semaine). Le hit restera N°1 pendant 5 semaines et se s’écoulera à 12 millions d’exemplaires sur le sol britannique. De l’autre côté de l’Atlantique, aux Etats-Unis, le phénomène est tout aussi dingue. 18 fois certifé disque de platine, le morceau est resté 14 semaines en tête des charts, un record pour un artiste masculin.

A ce jour, Candle in the Wind demeure le single le plus vendu au monde.

 

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