Sziget 2018: The Kooks et Shame explosifs pour ce troisième jour

Le Sziget version 2018 continue de nous ravir. The Kooks ont offert un best-of parfait et Shame a éblouit le début d’après midi. 

Le temps passe vite au Sziget et c’est déjà le troisième jour qui débute. Un festival classique se terminerait quand le Sziget n’en est même pas à la moitié. Le soleil est toujours de plomb et les festivaliers encore en forme. Suffisamment en tout cas pour se presser vers l’A38 pour voir le live de Shame.

Sur les routes des festivals tout l’été, le groupe punk britannique est de passage par l’île de la Liberté pour notre plus grand plaisir. Toujours aussi énergique, le leader arrive torse nu et prend la pose, court, saute sur la scène. A la fois brouillon et précis, Shame prend tout son sens en live, sur scène où ils excellent. Une ascension fulgurante pour un groupe que rien ne peut arrêter cette année. Les photos.

Mais le concert de la journée, c’est celui qui arrive après. The Kooks (nos photos) semble être ultra attendu. Un concert best-of comme on les aime pour un groupe qui a certes vieilli mais qui régale toujours en concert. La setlist est parfaite, sans oubli. L’ambiance est bon enfant et les tubes du quatuor sont repris en coeur par toute la foule. Luke Pritchard est toujours aussi imposant sur scène et nous berce avec sa voix. Ooh La, Seaside, Naive, tout y passe. Un bonheur en cette fin d’après midi.

 

Sur la Mastercard Stage by A38, le phénomène Marius Lucas-Antonio Listhrop, alias Scarlxrd (à prononcer scarlord pour ceux qui se posent encore la question) a transformé la deuxième plus grande scène du festival en une véritable fournaise. Mais cela valait la peine de transformer nos visages angéliques en chute du Niagara, car le jeune rappeur anglais a littéralement livré l’une des prestations les plus ahurissantes de cette édition 2018. Un mélange entre rap et nu metal qui a fait mouche auprès un public de connaisseurs déchaînés. Quelques clichés de ce show monstrueux ici.

 

 

On passe rapidement voir Parov Stelar, habitués du festival. Leur electro swing est imparable mais répétitif. Cela reste un bon moment, agréable et dansant. Le festival est bien plus rempli en ce vendredi soir. L’ambiance plus festive illumine cette journée.

On file vers l’A38 pour le folk de JP Cooper (nos photos). L’énorme tente est pleine à craquer et chante à l’unisson les morceaux entonnés par l’anglais. On est presque étonné par la portée des morceaux du songwriter mancunien. Il produit un joli set live, ensoleillé et parfaitement adapté à ce début de soirée bouillant.

La soirée UK s’arrête là puisqu’on apprend l’annulation de Joe Goddard. Décevant car on attendait avec impatience son set live. On poursuit notre parcours avec un passage à la Main Stage pour le concert de Lana Del Rey. La reine du soir fait hurler tous ses fans. Avec un show visuel assez impressionnant, le spectacle est beau même si vraiment millimétré. Magré cela, la majorité du public repartira ravie, nous moins.

Puisque la programmation de la fin de nuit ne nous intéresse pas, on profite des autres joyaux éparpillés sur l’île. Le Giant Street Theater est un passage obligé et le spectacle de cette année est absolument splendide. Sur le thème de l’environnement, le show visuel est impressionnant. 5 acrobates se déplacent sur un mur d’écran qui dénonce les dérives de nos sociétés. On reste bouche bée face à la prestation de la troupe britannique. Preuve une nouvelle fois que le Sziget est bien plus qu’un festival musicale.

Et comme chaque soir en fin de soirée, on profite de la fête qui a lieu sur le Sziget jusqu’au petit matin. Ce samedi c’est Mumford and Sons en exclusivité européenne qui est attendu. Retour sur ce grand moment qui s’annonce dès demain.

 

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