Le grand retour de Mumford and Sons enflamme le Zénith

Comme ils nous paraissent loin, les premiers concerts du groupe dans la capitale ! Désormais, des Maroquinerie ou Trabendo ne suffisent plus à contenir la foule qui se presse pour écouter Mumford and Sons lors de leurs rares passages en France (on les compte sur les doigts de la main ces 9 dernières années).

Ce soir, comme en 2016, c’est au Zénith que les quatre compères présentent leur nouvel album, Delta, sorti en novembre dernier. Si l’on peut craindre la disparition de certains incontournables de la setlist, il n’en est rien. Une fois de plus, c’est un véritable show que le groupe va nous offrir. On en ferait presque abstraction de la salle.

A 21h10, Mumford fait son entrée sur scène, accompagné du reste du groupe, sous les acclamations d’une fosse quasi-pleine et de gradins bondés, où d’ailleurs personne n’est assis.

Le show début avec Guiding Light, extrait du nouvel album et dont les spectateurs ont déjà l’air de connaître les paroles. Après deux ans d’absence, les fans de la première heure sont déjà surexcités de pouvoir enfin applaudir le groupe de près.

Si les basses semblent un peu fortes, elles ne nous empêcheront pas de danser avec nostalgie sur les tubesques Little Lion Man et The Cave, toujours au rendez-vous pour réveiller la foule.

Après Holland Road, c’est Belovedqui prend la suite, et il est parfois difficile d’apercevoir la scène tant les téléphones sont nombreux, mais cela ne nous empêche pas d’avoir la chair de poule, grâce à la voix de Marcus qui toujours nous transporte. Celui-ci profite d’ailleurs d’un moment d’accalmie pour nous rappeler que leur nouvel album est disponible, en français s’il vous plait !

Marcus se met à la batterie et le groupe enchaine sur Lover of the Light, sur laquelle plusieurs musiciens rejoignent le groupe sur scène, dont le violoniste de Noah and The Whale, groupe qui malheureusement semble avoir disparu de la mappemonde.

Les trompettes déchainent la fosse, les gens tapent du pied en gradins, nous assistons à une vraie communion et cela fait plaisir à voir (et à entendre).

Si Beloved a disparu de la setlist ce soir, Mumford and Sons nous offre tout de même quelques titres du nouvel album, dont Slip Away, Picture You Darkness Visible…et si la foule semble conquise, rien ne remplace les incontournables Ditmas et Awake My Soul.

L’excitation se calme le temps d’un medley acoustique et le temps semble suspendu alors que la foule se tait et que les quatre musiciens se rapprochent d’un seul micro, pour entonner Cold Arms, White Blank Page, Forever et Blood, une cover du groupe The Middle East, savamment revisitée à la sauce Mumford.

La puissance de leur prestation laisse pantoise, mais pas le temps de se remettre de ses émotions car sans même un rappel, le groupe enchaîne sur I Will Wait, qui évidemment, comme à chaque fois, manque de détruire la salle tant le public perd le contrôle.

L’heure de la dernière chanson sonne déjà (Delta), alors qu’une pluie de confettis s’abat sur la fosse, un fabuleux spectacle à observer depuis les gradins : une bien belle façon de terminer la fête.

Marcus agite le drapeau français, les fans l’acclame, et le groupe salue avant de s’éclipser. Ils ont joué deux heures, mais on aurait bien demandé plus.

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