Suck It And See des Arctic Monkeys a déjà 9 ans

Suivant le sombre Humbug et précédent le grand carton AM, l’album nous a offert tubes, anecdotes et souvenirs inoubliables.

Remontons à début 2011. On sait déjà que pour ce quatrième effort, le groupe originaire de Sheffield a préféré un studio aux Etats-Unis, en Californie. James Ford conserve la casquette du producteur, et Josh Homme des Queens of the Stone Age continue d’épauler. Ce dernier est de l’aventure depuis Humbug, sorti en 2009. Il posa même les choeurs sur All My Own Stunts.

Pour les singles, on en comptera quatre. Le premier fut Don’t Sit Down ‘Cause I’ve Moved Your Chair, sorti en mai 2011 pour promouvoir le nouveau disque. Ce tube est même encore aujourd’hui dans les setlists du quatuor. The Hellcat Spangled Shalalala (août), Suck It And See (octobre) et Black Treacle (janvier 2012) ferment la marche.

Pour ce qui est du songwriting, Alex Turner sortit sa plus belle plume à New-York pour la plupart des morceaux, pour le reste à Londres. Les plus avertis furent bien surpris en voyant Piledriver Waltz. Celle-ci était présente sur la BO de Submarine, oeuvre du frontman des Arctic Monkeys.

Promo oblige, les quatre anglais ont fait le tour des plateaux télé. Passage inévitable dans la mythique émission Later… with Jools Holland, où un accueil plus que chaleureux leur a toujours été fait.

Mais alors, que dire de la réception de l’album ? La première place des charts britanniques fut prise sans trop de souci. En France, on note une belle 7ème place. Quant aux notes, ce fut un 9/10 pour NME, 7,5/10 pour Pitchfork, 3,5/5 pour Rolling Stones ou encore 4/5 pour le Q.

Et que dire des clips ? On souligne une forte influence des USA, un virage à 180 après ceux de Humbug. Matt Helders s’offre même les premiers rôles, pour notre plus grand plaisir. Le clip de Suck It And See nous avait à l’époque conquis.

Le succès de cet album aura-t-il ouvert des portes au groupe ? Impossible de ne pas songer à juillet 2012, quand la bande à Turner fut appelée pour ouvrir les JO des Londres. On se souvient également pour cet album de leurs dates parisiennes : La Cigale, Rock en Seine, Casino de Paris, Olympia, Zénith de Paris. La province était également gâtée : Toulouse deux fois, Nantes, Eurockéennes, Fourvière, Lille, Caen, Metz. Les médias avaient également été à l’honneur, notamment à L’Album de La Semaine ou à OUI FM. Quand on compare à la tournée et à la promo du dernier album, il y a de quoi être bouche bée !

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