vinyle

Pourquoi faut-il acheter chez le disquaire et non ailleurs ?

Pour chaque jour de cette dernière semaine de confinement, un “pourquoi” est posé.

Avec un retour à la mode du vinyle ces dernières années, nombreux sont les acteurs à désormais proposer ce format à la vente. Depuis quelques temps, les rayons de CD perdent du terrain : Fnac, Cultura… les grandes enseignes ont pleinement pris conscience du potentiel du marché. Pourtant, les disquaires (environ 300 aujourd’hui en France) semblent aujourd’hui être les vendeurs à privilégier, et ce pour bien des raisons.

L’échange avec un passionné. Avec son disquaire, l’acheteur va au fil du temps construire une relation unique. Celle-ci est bien plus délicate avec des vendeurs de grandes enseignes : manque de temps pour discuter, de nombreuses responsabilités, un roulement continu des personnels… Ainsi, votre disquaire apprend à vous connaitre, à connaitre vos goûts, et saura petit à petit au mieux vous conseiller.

La richesse du catalogue. Aujourd’hui encore, les boutiques de nos disquaires proposent une multitude de références que l’on ne peut retrouver à la Fnac ou Cultura pour ne citer qu’eux. Leur histoire a même démontré que cela est contreproductif pour eux, comme le démontre l’exemple de la faillite de la chaine Virgin Megastore. Ainsi, il est donc plus facile de trouver un vinyle en particulier chez notre disquaire qu’ailleurs.

Les ventes d’occasions. Voici une autre particularité de nos boutiques préférées qui n’a pas sa place chez les grandes enseignes. Chez ces dernières, on ne trouve que du neuf ! Le vinyle déjà utilisé ne donne pas une bonne image, et est exclut des rayons. Mais n’est-ce pas là tout son charme ? On sait ce que c’est que de retrouver un vinyle poussiéreux, abîmé dans le grenier… Pourtant, sa découverte est d’autant plus belle : le disquaire permet alors ce genre de bonnes surprises.

La boutique en bas de chez soi. Quoi de plus agréable, pour celui du moins qui a cette chance, de n’avoir qu’à marcher quelques minutes pour accéder à un royaume de la musique ? A peine la porte poussée, on entend un disque tourner sur la platine, l’ambiance est calme, on nous accueille chaleureusement et la recherche dans les grands bacs peut commencer. Cette saveur si particulière se retrouve-t-elle dans les grandes enseignes, où l’on est dans l’obligation de montrer son ticket pour sortir ?

A ces arguments, on pourrait rétorquer celui du prix. C’est un fait indéniable : les grandes enseignes proposent pour bien des références des prix très attractifs. Pourtant, nos disquaires n’ont pas à rougir : faisant appel le plus souvent aux mêmes fournisseurs, l’écart de prix final est plutôt faible. De plus, d’autres arguments peuvent être avancer : on ne pourrait ne pas citer le Record Store Day (reporté cette année !), offrant des éditions uniques aux boutiques.

Qu’en est-il du géant Internet ? Si l’on revient sur les prix, ils peuvent en effet être très intéressants. Toutefois, si l’on ajoute les frais de livraison, on approche très vite le prix en magasin. De plus, on perd ici toute la richesse de la recherche dans les rayons, du contact humain avec le passionné. Également, il n’est pas anodin aujourd’hui de devoir tout de même se déplacer pour récupérer son bien dans un point de retrait, mettant de côté l’argument de l’absence de déplacement…

Pour tenter de répondre à notre question du jour, le disquaire semble se démarquer comme le lieu dans lequel il est aujourd’hui le plus évident pour acheter ses disques favoris. Bien évidemment, libre au consommateur de choisir par lui-même son point de vente préféré. De plus, on ne saurait trop conseiller également l’achat depuis les sites officiels des artistes lorsque celui-ci est possible.

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