Affiche de Celeste aux Days Off

Celeste en grande maitrise à la Philarmonie de Paris

Mercredi 13 juillet, veille de fête nationale, nous avons eu l’honneur d’assister au concert de Celeste à la Philarmonie de Paris dans le cadre du festival Days Off.

Alors que la salle continue doucement à se remplir, Lossapardo arrive sur scène pour la première partie. Bien que la grande salle Pierre Boulez puisse être impressionnante, le musicien est très à l’aise sur scène. Il communique facilement et régulièrement avec le public. Il propose un set de trente-cinq minutes de bedroom pop accompagné d’un guitariste et d’un claviériste.

Vient ensuite le tour de Cesleste. Elle arrive avec son groupe quinze minutes après l’annonce de la fin de l’entracte, les fans commençaient à s’impatienter. D’abord montent sur scène ses huit musiciens, tous vêtus de blanc. En plus d’un batteur, d’un guitariste, d’un bassiste, et d’un claviériste, la musicienne est accompagnée d’une percussionniste, d’une violoncelliste, d’un trompettiste, et d’un saxophoniste. Une fois que le groupe est en place, le trompettiste entame un solo. Il est ensuite rejoint par ses compères et ensemble proposent une introduction jazz au concert. Celeste arrive ensuite humblement, vêtue d’un ensemble rouge en dentelle et portant une couronne de fleur dans les cheveux. Elle commence à chanter Ideal Woman a cappella, et on retrouve au niveau de la voix tout ce qu’on espérait.

C’est indéniable, Celeste a une voix magnifique qui vient nous toucher au plus profond de nous. Tout le long de son set, elle se donne vocalement à fond, atteint toutes les notes avec justesse tout en faisant porter sa voix. Cela demande néanmoins beaucoup de rigueur et de concentration, ce qui fait qu’en terme de présence scénique, Celeste ne donne pas grand-chose. Elle reste statique derrière son micro et parle peu entre les chansons. On sent néanmoins une grande sincérité lorsqu’elle le fait.

Ce n’est pourtant pas si dérangeant, car son groupe regorge d’énergie et on regarde les musiciens jouer avec plaisir. Ils ne sont pas négligés puisque beaucoup de chansons commencent par des intro instrumentales dans lesquelles la chanteuse n’intervient pas. Dans d’autres parties de morceaux, comme Stop This Flame, la voix n’est qu’un instrument parmi les huit autres.

On ne voit pas le temps passer, un instant on écoute les premières notes d’Ideal Woman, et quelques secondes plus tard s’éteignent les dernières de Strange qui clôt son set. Néanmoins, on a eu le temps de danser sur notre chaise pendant Tell Me Something I Don’t Know. On a aussi pleuré sur une chanson qu’on ne connaissait pas, intitulée What Happened To Her?. Accompagnée de peu d’instruments, la voix de Celeste prenait presque tout l’espace avec la puissance qu’on lui connait. Elle termine enfin son set uniquement avec son claviériste et sa violoncelliste pour une très touchante interprétation de Brings Me Back To You et Strange.

Elle quitte ensuite la scène, les lumières se rallument, mais le public n’a pas envie de partir. Après un sacré boucan, les musiciens reviennent sur scène pour un authentique rappel (en tout cas pas noté sur la setlist). Le public se lève et se rapproche de la scène pour l’écouter une dernière fois avec ses musiciens, nous jouer une chanson inédite (Sometimes ?). Cette fois, la soirée est bien terminée mais on a déjà hâte de la réentendre chanter.

SETLIST

Ideal Woman
Father’s Son
Lately
Both Sides Of The Moon
Tell Me Something I Don’t Know
Stop This Flame
Time Will Tell
What Happened To Her?
Love Is Back
This Is Who I Am
Brings Me Back To You
Strange

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