Mais que se passe-t-il donc avec Sam Fender ?

Tirons la sonnette d’alarme.

En septembre dernier, nous sortions notre Petit guide des artistes brits oubliés des festivals français, et bien évidemment ce cher Sam Fender en faisait partie. Il faut dire que son dernier festival dans l’hexagone date d’août 2019 soit Rock en Seine. La capitale est en effet très appréciée de l’anglais : sur ses 9 dates chez nous, 7 ont été faites là-bas : la date annulée aux Eurockéennes de Belfort en 2019 pour raisons médicales n’y aurait pas changé grand chose. N’oublions pas qu’il n’a pas été épargné sur ce point-là.

Mais qu’importe : on sait bien que Paris est souvent privilégiée, alors faisons avec. Sauf que même là, ce n’est pas si évident que ça : une Maroquinerie en novembre 2019, une Cigale en février 2020, et depuis plus rien. Enfin, si : 82 dates, mais aucune chez nous. Pire : en novembre 2021, le britannique propose une tournée européenne, avec au programme Allemagne, Pays-Bas et une Maroquinerie, mais reportée puis annulée. Et depuis, l’artiste est revenu 5 fois en Allemagne, 2 fois aux Pays-Bas, 0 en France.

Sam Fender - Seventeen Going Under (Live At The BRIT Awards 2022)

Alors oui, il est très facile de faire des petits calculs dans son coin, sans avoir tous les éléments. Et si nos festivals ne veulent pas de notre protégé, on ne se facilite pas la tâche. Sauf que voilà : depuis la Cigale de février 2020, ce cher Sam a pris une toute autre dimension. Les salles sont de plus en plus grandes, le positionnement sur les affiches de festivals de plus en plus haut. Et alors que 2023 vient de pointer le bout de son nez avec son lot d’annonces, toujours aucun signe de Fender pour la France.

Car comme cela a été dit, l’originaire de North Shields a logiquement fait perdurer son ascension, créant un décalage avec la France où son public est certes présent mais bien plus petit qu’ailleurs. On peut appeler ça Le Syndrome The 1975 : une notoriété qui devient XXL partout, en tête d’affiche des plus grands festivals, alors qu’en France un Zénith serait rempli pile poil. Cher Sam Fender, nous espérons vite te retrouver sur nos terres, car tu mérites de grandir également dans l’hexagone, pour ne pas te limiter à seulement un Olympia à chaque nouvel album toute ta carrière.

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1 Comment
  • Fiona Chalmers
    Posted at 19:09h, 24 avril Répondre

    Surtout que Tom (son bassiste) est bel et bien Haut Savoyard!

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