24 Nov Frank Carter & the Rattlesnakes accompagné de Kid Kapichi : un combo gagnant au Stereolux
Deuxième round au Stereolux, cette fois en salle Maxi et toujours à guichet fermé !
Ce deuxième soir est crucial, car il marque l’avant-dernière date de Frank Carter & The Rattlesnakes avant leur pause.
C’est avec enthousiasme que nous prenons la direction de l’île de Nantes, espérant une soirée mémorable. Sous les Nefs, une file interminable s’étire, premier défi de la soirée. Parmi les nombreux spectateurs patientant pour l’ouverture des portes, on reconnaît énormément de familiers d’un célèbre festival métal organisé non loin. Après leur passage sur la MainStage de ce dernier le 27 juin, le concert programmé au Stereolux a fait rapidement salle comble.
Here we go, first things first
En première partie, Kid Kapichi ouvre les festivités avec Artillery, morceau tiré de leur troisième album, et il porte bien son nom : une véritable déflagration. Jack Wilson (guitare/chant) occupe le centre de la scène, lunettes de soleil sur le nez et arborant un t-shirt du Saint Pauli « Make Fascists Afraid Again ». Derrière les fûts, George Macdonald est un métronome, épaulé par Eddie Lewis à la basse. Ben Beetham complète le groupe avec ses riffs incisifs.
Les morceaux s’enchaînent, principalement tirés de There Goes the Neighbourhood et Here’s What You Could Have Won. Petit regret : aucun titre du premier album n’a été joué, mais il faut dire que le groupe n’a que 40 minutes sur scène. Heureusement, les classiques comme New England et Can EU Hear Me? (avec son refrain entêtant : « Hello, bonjour, ça va ? / Adiós, au revoir / Auf Wiedersehen, mon frère / Enchantée, ciao, take care ») sont au rendez-vous, tout comme Newsnight, extrait de la version deluxe de leur deuxième album sortie récemment.
Jack Wilson prend le temps de remercier Frank Carter pour leur avoir donné leur première opportunité de scène, une reconnaissance sincère qui touche le public. Le set se clôture avec Smash the Gaff, toujours aussi efficace pour embarquer la foule.
Les serpents à sonnette enflamment la salle Maxi
La salle, encore clairsemée pour Kid Kapichi, est maintenant bondée. Il faut jouer des coudes pour garder sa place, mais l’ambiance reste conviviale. Frank Carter et ses Rattlesnakes font une entrée remarquée avec Can I Take You Home. Très vite, la tension monte d’un cran lorsque Frank descend dans la fosse, pied de micro à la main, pour enchaîner trois morceaux au cœur d’un circle pit déchaîné.
Le groupe enchaîne avec une puissance inébranlable, proposant une setlist alternant classiques et surprises comme The Drugs. Les fans n’ont que peu de répit, et l’incontournable moshpit exclusivement féminin est lancé, devenu un incontournable de leurs concerts. Frank Carter semble déterminé à offrir une performance inoubliable avant de tirer sa révérence à Lille le lendemain.
Les morceaux, puisés dans toute leur discographie, ravissent les fans : Devil Inside Me, My Town, Parasite, Lullaby, et Angel Wings résonnent avec intensité. L’apothéose arrive lors du rappel, avec un Frank Carter en communion avec le public, assis au bord de la scène pour une interprétation poignante de I Hate You.
Encore une fois, le Stereolux a tenu ses promesses. Entre quelques bières et une explosion de décibels, nous avons passé une excellente soirée. Merci à Kid Kapichi, adorables lors de la rencontre en amont et percutant en première partie, et merci à Frank Carter & The Rattlesnakes pour cette escale nantaise mémorable.
Seul bémol : une partie du public qui n’était pas vraiment en accord avec la bienveillance exprimée par Frank sur scène et qui ne se souciait pas vraiment des gens autour d’eux.
Vous pouvez retrouver les photos de cette soirée ici.
Setlist
Can I Take You Home
Honey
Tyrant Lizard King
The Drugs
Kitty Sucker
Devil Inside Me
Wild Flowers
My Town
Parasite
Self Love
Brambles
Cupid’s Arrow
Lullaby
Angel Wings
Encore
Man Of the Hour
Crowbar
I Hate You
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