Review : Zun Zun Egui – Shackles’ Gift

Après trois ans d’absence et l’album Katang, le cosmopolite groupe Zun Zun Egui revient avec un deuxième effort insaisissable.

 

 

Outre ce nom à coucher dehors, comment définir la musique de Zun Zun Egui ? A l’écoute de Shackles’ Gift, deuxième album pour la formation originaire de Bristol, on est un peu perdu, désarçonné. C’est un peu le but non avoué de ce groupe aux sonorités étranges, tantôt rock, tantôt africano-exotiques, tantôt funk. S’abandonner corps et âmes à la musique, lorsqu’on écoute Zun Zun Egui… Mais est-ce aussi simple que ça en l’air ?

 

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Groupe-modèle de ce Bristol hétéroclite, culturellement riche et porté par ses différentes minorités, Zun Zun Egui est un objet non identifié. A la tête de ce groupe (qui a notamment tourné avec François & The Atlas Mountains), les deux co-leaders Kushal Gaya (un Mauricien) et Yoshino Shigihara (japonais) ont fait du DIY musical un beau bordel, à l’instar de Rigid Man, première piste remuante qui se voudrait à l’image de cet opus. On peut ainsi passer de sonorités post-rock (I Want You To Know), au stoner et sa ligne de basse lourde (Soul Scratch) en passant par des sonorités africaines (Late Bloomer). En revanche, si on excepte la joviale African Tree, single phare de cet album, aucun titre ne ressort véritablement au bout de plusieurs écoute de cet album virant trop souvent à la cacophonie peu cohérente. Néanmoins, les curieux – qui ne l’ont pas encore fait – devraient aller faire un tour à leur concert prévu du côté de Bourges.

 

 

 LA NOTE : 3/10

 

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