One’s To Watch : Ces artistes de demain qui vont faire 2016…

Years & Years, Rhodes, SOAK, Aquilo, James Bay… Autant d’artistes immanquables qui ont été cités dans nos One’s To Watch 2015. Qu’en sera-t-il pour 2016 ?

 

 

Comme chaque année, petit tour d’horizon des têtes et voix qui feront demain avec les artistes à suivre et les One’s To Watch 2016 !

 

Jack Garratt

Un génie pur. Multi-instrumentiste qui semble avoir roulé sa bosse pendant des années tant il maîtrise son sujet, Jack Garratt n’a que 24 ans. Révélé il y a un an, le jeune anglais s’apprête à passer le cap du premier album avec Phase, assurément l’un des opus les plus attendus de l’année, et qui est prévu dans les bacs pour le 16 février.

 

Declan McKenna

La perfide Albion a eu pour habitude d’enfanter bon nombre de jeunes songwriters, tous plus talentueux les uns que les autres. A tel point que c’est devenu une mode, et pour les journalistes, un jeu – celui de trouver le songwriter de demain. 2016 tient le sien, et cela ne fait aucun doute pour qui l’a déjà entendu. Declan, 16 piges, n’a que deux singles derrière lui. Et une tonne de promesses devant.

 

Shura

Elle a pimenté notre année 2015 avec ses créations solaires, son amour pour la musique électronique élégante et bien sûr sa voix. On attend toujours son premier album – qui risque de faire très mal – et la voie impériale qu’elle devrait s’ouvrir dans le même temps.

 

Blossoms

Qui dit brit, dit rock. La tradition ne se perd pas, et parmi les nombreux prétendants à succéder aux Oasis, Libertines & co, figure en haut de la liste Blossoms, cinq jeunes gars venus de Stockport. C’est simple : du look aux chansons, via le charisme, Blossoms a tout ! Les Stone Roses ont trouvé leurs vrais successeurs.

 

Pretty Vicious

Après Catfish & The Bottlemen, le Pays de Galles a enfanté une nouvelle terreur du rock brit, et non des moindres, avec Pretty Vicious. Quatre garçons dans le vent (bercés par celui de Merthyr Tydfil en premier lieu) et un certain brio à user et abuser des rythmiques punks pour nous offrir des hymnes rock en puissance. Sur scène, ces gamins ont déjà une fougue fédératrice et n’ont rien à envier à leurs pairs.

 

Henri Herbert

Les amateurs de la Jim Jones Revue savent déjà de qui on parle. Désormais libre après le split du groupe londonien, le pianiste s’est lancé en solo avec un EP (Wired) et cinq titres on ne peut plus prometteurs. Du rock’n’roll, ambiance saloon, des ballades touchantes tantôt jazzy tantôt bluesy, et assurément une claque au final. Ce type de 30 ans est un showman en puissance qui a de l’or dans les doigts. Mais pas que.

 

Frances

Elle a 22 ans et une voix incroyable. Originaire de Newbury, la jeune artiste marche dans les pas d’Adele et n’a rien à envier à l’interprète d’Hello – si ce n’est son compte en banque. Blague à part, les deux femmes ont beaucoup en commun, et Frances pourrait bien inscrire son nom dans une ligne de self-made-woman telles que Florence Welch, Duffy ou Amy MacDonald.

 

Rat Boy

De la fureur, de la fougue et une nonchalance subversive. Avec sa trogne d’adolescent inoffensif, on lui donnerait presque le bon Dieu sans confession. Lorsque Jordan Cardy devient Rat Boy, c’est un spectacle à part entière, rock’n’roll, déjanté, vivant. Du haut de ses 18 ans, Jordan fait tout. Il écrit, produit, programme, rap ou chante, joue (guitare, basse et claviers). Il est aussi le porte-parole en puissance d’une jeunesse désabusée qui a envie de gueuler. Et nous, on a envie d’être de la partie.

 

Rationale

On ne sait pas grand-chose de Rationale, artiste très secret. En revanche, on sait qu’il a un talent fou et son Fuel To The Fire nous a convaincu en ce sens. Le Londonien pose sa poésie intime sur des rythmiques soul et r’n’b, et ça fait mouche.

 

SG Lewis

En s’offrant un énième lifting avec le succès international de Disclosure, la scène électronique britannique s’offre une nouvelle pépite avec ce jeune producteur déniché à Liverpool. Fort de son EP Shivers, il a prouvé qu’il avait autant de finesse dans ses mélodies que le choix de ses featurings sublimant ses sons.

 

Formation

Emmené par le duo de frères, Will et Matt Ritson, Formation nous vient de Londres. Découvert aux côtés de Foals, le tandem avait surpris avec sa musique funky, sa ligne de basse comme ses claviers extraverties. Il y a fort à parier sur eux, à en croire les premiers aficionados de LCD Soundsystem.

 

The Big Moon

Un groupe de filles, un groupe indie. Le mariage est parfait, et The Big Moon la somme de quatre énergies. Outre-Manche, les convaincus sont déjà nombreux.

 

Pumarosa

En un single (Priestess), le groupe emmené par Isabel Munoz a signé l’un des rares éclairs de génie de cette fin d’année. On en veut plus et on espère que 2016 en sera un terrain propisce.

 

Nao

Croisée chez Disclosure – aimants à talents – la jeune artiste du South London a déjà deux EP à son actif et représente ce fameux futur du r’n’b en offrant une réponse somme toute attirante à FKA twigs.

 

Spring King

De Manchester, Spring King actualise le son de 1976 pour 2016. Bombes mélodiques et rock sauvage. Revival ? Non : réinvention. Des chansons pour pogoter en salle et en chambre et même, pour renverser des poubelles dans la rue ! Punk.

 

Tuff Love

A l’inverse de Kurt Cobain qui aimait les groupes indie de Glasgow, ces écossaises doivent aimer Nirvana. Mais sans renier le riche héritage indie-pop de l’axe Glasgow –Edinburgh. Bonnes chansons qui laissent présager le meilleur en 2016.

 

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