On y était : The Jacques aux Nuits Botaniques

S’il y a bien une une tradition pour tout Bruxellois amateur de musique, c’est de passer quelques soirées du mois de mai aux Nuit Botaniques. L’occasion de découvrir durant 10 jours des artistes venu d’horizons divers et variés.

Pour notre part, cette année, notre choix c’est porté sur un des groupes les moins connus de l’édition : The Jacques.

The Jacques, c’est l’histoire de 4 mecs venus tout droit de Bristol et dont le nom nous était encore totalement inconnu il y a quelques semaines. Enfin… quand je dis inconnu, je veux bien entendu parler de leur notoriété hors de l’Angleterre où ils se sont tout de même fait remarquer lors des premières parties de The Libertines, qu’ils ont assurées avec brio. On vous disait donc 4 mecs … 2 paires de frères plus exactement (on aimerait vous donner leur nom mais ils sont encore très discrets sur internet et donc inévitablement mystérieux) , assez jeunes … la petite vingtaine peut-être ? Des gars pas très bavards mais dont la musique puissante et directe nous a donné envie de nous déplacer pour les découvrir en live.

C’est dans une des plus petites salles du Botanique que se produisait The Jacques samedi dernier. Une salle pratiquement vide, comme si les gens comptaient arriver uniquement pour les Américains de Beverly qui devaient clôturer la soirée 1h plus tard. Peu importe, les quatre gars sont montés sur scène avec une nonchalance déconcertante et typiquement britannique.

Sans un mot pour le public, les voilà qui enchaînent les titres de Artful Dodger, leur premier E.P mais également leur nouveau single Eleanor Ring me (peut être annonciateur d’un premier album ?). Les morceaux s’enchaînent et peu à peu les personnes présentes commencent à adhérer au style particulier de The Jacques. Le groupe commence lui aussi à trouver ses repères, à être plus à l’aise… Le chanteur discutera même avec quelques personnes situées en gradins (quand on vous disait que la salle était petite !)

Le temps s’écoule et malheureusement le répertoire du groupe atteindra très vite ses limites. (Dommage, on commençait a vraiment se mettre dans l’ambiance !)
Après un peu moins d’une heure de show, le groupe quittera la scène en nous laissant avec cette sensation étrange, partagée entre l’excitation et la frustration. Finalement, ce concert était  une sorte de mise en bouche, une belle découverte. Un groupe qu’on suivra de près à l’avenir, avec l’envie de les revoir sur scène dans quelques années, avec peut-être un peu plus d’expérience et un répertoire plus étoffé.

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