Telegram électrise la Mécanique Ondulatoire

Avec un bon premier album dans la hotte, Matt Saunders et ses acolytes ont livré un set généreux au public parisien.

La salle est bien remplie mais pas pleine à craquer, mais on peut lire un certain enthousiasme sur les visages de l’assemblée, premier signe d’une bonne soirée en perspective. La confirmation ne se fait pas attendre, le quatuor traverse le public et s’installe sur scène et dès les premières notes, le ton du concert est donné : batterie lourde, guitare explosive, basse très mélodique (encore plus mise en avant qu’en studio), chant puissant. En face, la réaction est immédiate et ça pogotte déjà dans les premiers rangs (et ça ne cessera qu’à la sortie du groupe). Impossible de rester immobile, leur son oscillant entre le glam rock, le rock psyché, le tout teinté d’une note punk, est imparable. Évidemment, l’ambiance électrique atteindra son climax sur le tube phare Follow, irrésistible raz-de-marrée. On ne boudera pas non plus notre plaisir sur la belle reprise de Heroes, (encore) un plaisant hommage au monument du glam.

Ça bouge autant sur scène que devant : Telegram donne tout. Peut-être un peu trop puisqu’au bout d’à peine une heure, Saunders doit nous avouer qu’il n’en peut plus, au grand dam de l’assistance – plus que satisfaite jusque-là. C’est ainsi que s’achève la (courte) performance du groupe anglo-gallois. Mais on ne leur en voudra pas, ce fut court mais intense.

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