Noel Gallagher chez France Inter pour un concert unique

Quelques jours avant la sortie de son nouvel album, Noel Gallagher s’invitait chez France Inter pour donner un concert très privé et unique à seulement 200 fans chanceux, en direct de la maison de la radio. Pour être unique, il l’est ! C’est en effet le seul concert qu’il donnera avant le top départ de sa tournée mondiale en février prochain, qui repassera d’ailleurs par l’Olympia, à Paris.

La partie n’était pas gagnée d’avance. Annoncée à 8h, la mise à disposition des places s’est faite une heure plus tard, places écoulées en moins d’une minute. Pas étonnant, quand on sait le succès qu’à rencontré la carrière solo du Chief, depuis l’explosion de son groupe Oasis il y a déjà 8 ans. Cette semaine, le chanteur s’invitera d’ailleurs sur de nombreux plateaux pour promouvoir un album aussi éclectique que surprenant.

Accompagné d’au moins 7 musiciens, Noel fait son apparition sur scène à 21h et des poussières, pour nous faire profiter d’un set explosif, rock et un peu fort il faut l’avouer, qui durera dans les 50 minutes. Quelle chance de se trouver à moins d’un mètre d’une telle légende ! À peine installés que les musiciens démarrent le set en trombe, avec deux titres tirés du nouvel album produit par celui que Noel qualifie lui-même de génie, David Holmes. Viennent ensuite In The Heat Of The Moment et Riverman, incontournables de l’album précédent, Chasing Yesterday. Le leader enchaine avec un tube d’Oasis, Little By Little, que j’avais déjà eu la chance d’entendre à Manchester lors du concert caritatif donné pour la réouverture de l’Arena. Les gens essaient de se lever timidement, mais le cadre ne laisse pas trop de place à l’excitation qu’on sent bouillir chez certains, qui chantent les paroles avec Noel, à s’en décrocher la voix.

Gallagher prend quelques instants entre certaines chansons pour regarder son public et introduire ses nouvelles chansons, comme Be Careful What You Wish For et Black’n’White Sunshine, ou encore pour présenter ses musiciens, dont deux sont français (oui oui la joueuse de ciseaux aussi.) On remarquera aussi la présence de Gem Archer et de Chris Sharrock. Pour un peu, on se croirait presque à un concert d’Oasis. Sur Half the World Away, quelques personnes tentent de filmer ou de sortir les briquets, bien vite calmés par la sécurité. Pas de Wonderwall pour cette fois, le set se terminera sur un dernier titre de Who Built The Moon? et sur l’éternel Don’t Look Back In Anger, écrite à Pigalle d’après Noel, une anecdote qui sera livrée au présentateur de France Inter lors de ce qui semblera être la plus courte interview de l’histoire du studio 105.

noel gallagher

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