La messe Osiris fait revivre Oasis au 6MIC

Retour sur cette soirée mémorable du 24 février.

Ces derniers temps, Aix-en-Provence n’a pas fait les choses à moitié niveau salles de concerts. D’un côté l’Arena du Pays d’Aix où nous étions pour Texas, et donc le 6MIC où nous revenons ce soir après le passage de Peter Hook. Un plaisir donc de revenir dans cette superbe salle, tant par son architecture, son hall plus qu’agréable pour échanger et bien sûr sa salle au son et aux lumières à la hauteur de l’événement.

Et cet événement commence tout d’abord avec le groupe de reprises Disagree, mêlant dans son répertoire classiques et contemporains dont notre très chère Dua Lipa. Le résultat est plus que convaincant, et le public en ressort logiquement chauffé. Un public qui est venu en masse ce soir : il faut dire que concert après concert la notoriété du groupe ne cesse de grandir dans la région et plus encore.

Ce constat, il fut le nôtre cet été à Montpellier dans le cadre du festival Palmarosa. Et c’est sans surprise que cela fut une fois encore confirmé ce soir à Aix-en-Provence. Intronisés par un certain David Ginola, les cinq camarades investissent la scène sous une belle ovation du public, et décident d’attaquer d’entrée en reprenant la setlist de Knebworth (Columbia, Acquiesce, Supersonic, Hello, Some Might Say, Roll With It…)

Une bien belle inspiration, doublée par le pull blanc porté par le frontman Axel Rancurel, rappelant celui que Liam portait en 96 (celui de sa copine de l’époque parait-il !) Il faut dire que cette double soirée est un moment marquant de la musique britannique, on vous en dit plus ici d’ailleurs. Mais revenons donc à notre chanteur du soir, qui gère avec aisance le micro, la prestance et l’attitude, sans entrer dans l’exagération caricaturale.

Qui dit un Liam dit forcément un Noel, et c’est ici Chris Cesari qui se charge d’être The Chief le temps d’un soir. Et cela est réalisé brillamment, que ce soit dans les solos maîtrisées à la perfection comme dans les parties rythmiques aux côtés d’un autre guitariste tout aussi talentueux, Eric Di Marino. Tout ce beau monde se voit donner le rythme par des mains de maître, à savoir celles d’un Jean-Vincent Boetto très en forme…

…mais qui persiste et signe en conservant l’introduction wembleyenne pour Supersonic ! Non mais ! Bien évidemment, et vous le savez peut-être déjà, le dernier membre n’est autre qu’un certain Eric DiMeco à la basse, ce qui explique mieux la présence de Monsieur Ginola ce soir… Et il faut admettre que l’ancien footballeur n’est pas là uniquement du fait de son nom ! Décidément, ces cinq là se sont bien trouvés.

Ensemble, ils reprendront également ce soir les inévitables Don’t Look Back in Anger et Wonderwall mais aussi Live Forever, Slide Away, Rock ‘n’ Roll Star, Champagne Supernova… Et, alors que le groupe était plutôt concentré depuis ses débuts sur les trois premiers albums des Gallagher, voici que les sorties plus récentes ont fait des apparitions remarquées, comme The Shock of The Lightning. Très intéressant pour la suite !

Une suite qui se fera notamment à Villiers-sur-Marne le 6 avril, à Lievin le 18 mai, au festival Quai des Sons à Magland le 19 juillet, et à Paris (au Petit Bain tout de même !) le 13 novembre. Après une tournée en Ecosse et une validation de Noel en personne, autant dire que le rêve Osiris se poursuit logiquement tant le travail est au rendez-vous et répond aux attentes du public qui a une fois encore été ravi. Vivement la prochaine fois !

Retrouvez notre interview de Osiris par ici !

© Louison Juilly-Paccellieri

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