Mika, distributeur de dopamine au Dôme de Marseille

On continue sur notre lancée, avec un deuxième live report de l’Apocalypse Calypso tour.

Après un passage plus que salué à L’Amphithéâtre 3000 de Lyon, notre constat reste sensiblement le même. Comme toujours, Mika remplit le contrat tacite entre le public et lui-même : rendre l’expérience du live digne d’être vécue ! Au vu du montant des billets de concerts actuellement, on ne vient pas voir un artiste pour réentendre les albums studio en plus fort, et ça notre chouchou (oui) le sait (contrairement à d’autres, on ne donnera pas les noms).

L’effervescence commence devant le Dôme marseillais, avec des fans qui s’empressent de passer les contrôles. Et iels ont tous les âges. Un spectateur dira d’ailleurs dès le début du concert : « ça fait longtemps que je n’ai pas fait un concert avec un public rempli de vrais fans, c’est incroyable » . Il faut dire qu’éclairer autant la fosse et les gradins a le mérite de nous faire croire qu’on se trouve dans un grand salon et que l’on se connaît. Mika communique énormément avec nous, pendant les 2h15 de show. Il dansera même un slow avec un spectateur qui le lui a demandé via une affiche ! L’artiste polyglotte déboulera dans les gradins, se fera renverser de la bière dessus dans la bonne humeur, nous racontera la storyline de son titre culte Big Girl, et se réjouira que, contrairement au Carré Or des grandes salles, nous, on « bouge notre cul » . Je cite.

On ne peut pas parler du concert sans mentionner les quatre musiciens excellents, dans la même tenue, souvent alignés derrière le frontman, rappelant indéniablement les Beatles.

Après huit tenues, 19 titres, des centaines de bonds, quelques larmes sur Happy Ending, des adieux déchirants sur We Are Golden, Mika tire sa révérence dans la cité phocéenne.

Si vous avez l’occasion de voir Mika se produire, allez-y, vous ne le regretterez pas. La tournée touchant à sa fin, vous pouvez tenter votre chance cet été au Festival de Carcassonne, au Théâtre Antique d’Orange, au Printemps de Pérouges vers Lyon, aux Déferlantes à Argelès-sur-Mer, à Rodez, au Festival du Roi Arthur en Bretagne…

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