IAMDDB Marsatac

Jon Hopkins et IAMDDB dignes représentants de la scène UK à Marsatac

Un festival historique, à la programmation axée sur les musiques urbaines et l’électro, dans la deuxième ville de France : bienvenue à Marsatac.

21ème année pour le festival français. Deuxième édition au Parc Chanot et à la plage du Petit Roucas. Et quelle réussite. 30 000 festivaliers dans un festival au coeur de la ville : autant dire que le pari est réussi. Comme bien souvent, les têtes d’affiche sont françaises : Orelsan, The Blaze, Polo & Pan, Eddy De Pretto. Ces quatre là ont à merveille répondu présent sur la grande scène extérieure, devant une foule conquise.

Mais Marsatac a toujours su se démarquer en proposant des artistes émergents. Qu’ils s’agissent des grandes headlines de demain ou des performeurs peu intéressés par la lumière, il y en a pour tous les goûts. Comme l’an passé, les artistes anglais sont admirablement représentés. Une grande diversité des nationalités est présente : il y en a pour tous les goûts.

Le vendredi, deux anglais au programme : HAAi et Mall Grab. Force est de constater que house, techno et électro sont plus que bien représentées avec ces deux-là. En investissant la troisième scène, tout deux sont parvenus à clôturer cette première soirée admirablement. On ressent chez eux une aisance déconcertante à mélanger de nombreux styles et influences. Et le public adhère bien facilement : difficile de circuler tant les amateurs se sont rassemblés en masse. A croire que les origines australiennes des deux DJ n’y sont pas pour rien.

Montons d’un cran avec le samedi, et deux noms british de taille. Ladies first, commençons avec IAMDDB. Pour ceux qui ne connaissent pas encore la pépite de Manchester, vous trouverez ici de quoi vous rattraper. Dire que la rappeuse a maîtrisé son sujet semble faible. Elle a tout simplement enflammé la salle. Des fans hystériques (surtout quand l’anglaise descend de la scène), des paroles déjà connues sur les bouts des doigts : c’était à peine croyable. Son énergie est communicative, son flow bluffant, elle a déjà tout d’une grande. Sa communication avec le public est touchante, semble-t-elle fort émue de l’accueil marseillais. Après un set explosif, elle nous quitta sur ses paroles : Make sure you smoke weed for me. Parisiens, impossible de la rater au festival Afropunk le 14 juillet. Elle sera également le 4 août au Foreztival, dans la Loire.

Revenons à nos moutons (électro). Dans la catégorie des hommes à la double-casquette DJ/producteur (grosse pensée pour Philippe Zdar), j’appelle Jon Hopkins. Ce nom ne vous dit peut-être rien… Et pourtant. Il s’agit de l’homme qui orchestra le grand Viva la Vida or Death And All His Friends, des Coldplay. Résumer ce garçon à uniquement ceci serait bien trop facile. A 39 ans, sa carrière est déjà énorme. Pour ce qui est de son live, difficile de mettre des mots dessus. Une scénographie idéale, deux danseuses à néons, tout est calculé pour faire voyager les festivaliers. La setlist est rodée, l’expérience parle, et les corps ne peuvent résister à l’appel de la danse. On se demande presque ce qu’il faisait à Coachella ! Light Throught The Veins, base de Life In Technicolor, vient clôturer ce show que l’on aurait aimé voir s’éterniser. Il sera au festival The Peacock Society le 6 juillet, et à La Route du Rock le 15 août. Immanquable.

On pourrait vous dire que cette édition de Marsatac était complètement folle et qu’il ne fallait pas la rater. Que la musique anglaise y était fort bien représentée. Que les têtes d’affiches ont fait plus qu’assurer le show et que l’ambiance était superbe. Mais on préfère vous dire une chose : à l’année prochaine !

No Comments

Post A Comment