Le Top 50 des albums de 2017

Ainsi, 2017 tire sa révérence. Nombreuses découvertes, confirmations, des coups de coeurs… il y en a eu pour tous les goûts. À quelques jours d’un nouveau départ, Sound of Britain vous propose son Top 50 des meilleurs albums de l’année, fruit des notes attribuées par chaque rédacteur ! C’est parti…

 


50 – Spectres – Condition

« Spectres font preuve d’ingéniosité et de créativité absolument remarquables tout au long de ce 2ème effort qui épate par son intelligence. Rien n’est laissé au hasard, et Condition regorge de pépites de conception, osant le risque de pistes instrumentales destructrices amenant de réels chef-d’oeuvres avec grâce et souffrance (…) »

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49 – Goldfrapp – Silver Eye 

« Goldfrapp glisse tranquillement vers un univers lunaire, aux trouvailles électroniques exponentielles. Tout du long, on ne fait que découvrir, s’accrochant à des comètes sonores qui nous arrachent de l’ennui, de la redondance (…) »

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48 – Blanck Mass – World Eater

« Travaillé jusqu’à la moelle, il possède la rage nécessaire pour soulever les clubs et susciter les passions. Sans oublier les lots de moments contemplatifs, mixés tout en retenus (…) »

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47 – Willie J. Healey – People and Their Dogs

« Willie J Healey parvient à enchaîner les réussites; tantôt il nous berce, tantôt il nous réveille avec une musique indie-rock toujours agrémentée de jolis solos de guitare qui ne sont pas exubérants (…) »

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46 – Catholic Action – In Memory Of

« Pour un premier album, on retrouve Catholic Action à la hauteur de la légende des groupes de Glasgow (…) »

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45 – Sleaford Mods – English Tapas

« Les deux amis éructent, frondent, dénoncent, se moquent, et tout English Tapas prend la forme d’un numéro d’assassinat forcément jouissif, d’un carnaval déjanté de nulle autre mesure (…) »

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44 – Toothless – The Pace of The Passing

« Il y a, dans ce paysage musical en perpétuelle évolution, des projets bien plus brillants que d’autres (…) The Pace of the Passing symbolise facilement ce lever de soleil prometteur d’une longue et belle journée (…) »

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43 – Bad Breeding – Divide

« (…) Un tour de force, une gifle prise en travers de la gueule aller-retour, une colonne de tanks qui vous roule dessus sans s’arrêter. Le second effort de Bad Breeding est ni plus ni moins qu’un tour de force affreux sale et méchant, un monument punk-rock cauchemardesque et surréaliste (…) »

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42 – Marika Hackman – I’m Not Your Man

« Plus dynamique que le précédent, plus abouti aussi en termes de production, I’m Not Your Man apporte une brise de fraicheur bienvenue dans le paysage de l’indie-pop (…) »

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41 – The Moonlandingz – Interplanetary Class Classics

« On nage en plein dans le cosmos, cet univers étendu d’un rock solaire aux effusions (presque) garage. Les refrains maintiennent un rythme soutenu, maîtrisé. Nous aurions donc affaire à une bande de musiciens sacrément talentueux ? (…) »

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40 – Four Tet – New Energy 

« L’électronique, un genre souvent décrié comme “inhumain” et dénué d’une structure traditionnelle, demeure pourtant le sillon de la musique le plus sujet à l’inventivité (…) New Energy ne réitère jamais son propos, au contraire il l’étaye jusqu’à bâtir une oeuvre ample, planante et très émouvante (…) »

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39 – Ghostpoet – Dark Days + Canapés

« Dark Days + Canapés n’est pas qu’un rapport personnel, c’est tout le compte-rendu d’une oeuvre bâtie depuis 2011 (…)  melting-pot surprenant des habitudes de Ghostpoet et de, naturellement, Massive Attack (…) »

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38 – Splashh – Waiting A Lifetime

« Le nouvel opus sorti sur le label Cinematic Music Group et produit par Nicolas Vernhes (War on Drugs, Deerhunter, Dirty Projectors) est une tentative de renouveau du psyché-rock ensoleillé (…) La créativité et la vision de Splashh se font ressentir dans ce bel effort beaucoup plus mélancolique et introspectif que son prédécesseur (…) »

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37 – Depeche Mode – Spirit 

« (…) Le groupe conserve les caractéristiques qui lui étaient déjà propres il y a plus de trente ans, mais sans tomber dans le mauvais goût. Il a su enrichir sa musique de touches de modernité (…) »

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36 – Otherkin – OK

« Otherkin, on adore ou on déteste mais ce qui est certain, c’est qu’il s’agit d’un des groupes les plus prometteurs de sa génération. Leur rock puissant et sans concession est prêt à faire vibrer des dizaines, centaines, (milliers?) de personnes (…) »

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35 – Happyness – Write In

« Avec son deuxième album, le trio londonien étend son art jusqu’au renouvellement (…) Write In réalise ce que son grand frère n’aura (naturellement) qu’effleuré: l’établissement d’une oeuvre conceptuelle. Produit aux petits oignons, l’album ne décolle jamais puisqu’il est déjà loin, là-haut, au coeur d’un paysage bien à lui (…) »

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34 – Aquilo – Silouhettes

« (…) Le tandem est parvenu à combler notre insatiable curiosité en nous présentant une pop aérienne envoûtante, chargée en émotion et pleine de sincérité (…) Leur musique est empreinte d’un storytelling savamment travaillé qui leur permet d’éviter de tomber dans une certaine niaiserie. On pourrait trouver que leur premier album est un tantinet répétitif, mais on se laisse agréablement porter d’une piste à une autre, dans une ambiance mélancolique et onirique (…) »

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33 – Pixx – The Age of Anxiety

« Tout s’accorde et sonne dans un but précis : celui de retranscrire l’idée de la quête de soi (…) Là où on pouvait s’attendre à un premier album sans réelle prise de risque, maintenu dans une rigueur convenue, Pixx a su nous prendre à revers. Tout comme son propos, mûri à souhait et que l’on ne peut que saluer, la musicienne pourrait réconcilier les fâchés de la pop (…) »

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32 – Will Joseph Cook – Sweet Dreamer

« Vous avez ici l’album feel-good par excellence. Mis au monde sans grandes prétentions, il est simplement la concrétisation du parcours de Will Joseph Cook et un condensé de toutes ses influences (…) En résulte un cocktail détonnant, en totale adéquation avec l’esthétique visuelle colorée et décalée construite autour de ce personnage d’ado/jeune adulte désillusionné (…) »

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31 – Laura Marling – Semper Femina

« De sensibilité il a toujours été question dans la musique de Laura Marling; et ce nouvel effort ne déroge pas à la règle. Guitare, violons, voix d’une justesse folle, la musicienne se permet même quelques expérimentations un peu plus électriques et acides (…)  Semper Femina se révèle envoûtant et captivant, tout simplement. Une rêverie de plumes et de coton, qui conforte l’auditeur pour mieux le prendre au dépourvu (…) »

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30 – Rationale – Rationale 

« (…) Tinashe ne s’est jamais envolé avec le risque de se brûler les ailes. Etape par étape, il a composé sa propre musique, explorant les sonorités pour les marier à ses textes intimistes et parfois bouleversants (…) »

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29 – Noel Gallagher’s High Flying Birds – Who Built The Moon ?

« Noel a changé, musicalement mais personnellement aussi, et cet album en est la preuve la plus saisissante (…) Ce travail est bon, il n’y a pas de doute. Cependant, il divise et divisera. Il ne ressemble à aucun des albums que Noel a pu proposer en solo comme avec Oasis. Il est moins rock et beaucoup, beaucoup plus psyché (…) »

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28 – Rat Boy – Scum

« Servant son ska-punk décomplexé, Jordan Cardy est un peu le mariage sacrément bâtard des Clash avec Jamie T et The Streets, un phrasé proche du flow croisé avec une énergie punk (…) incisif, rafraîchissant, énergique, évidemment jubilatoire et en même temps terriblement intelligent »

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27 – Formation – Look At The Powerful People

« L’architecture, le corps de Formation est bien présent. Une section rythmique tout simplement incroyable. La basse est lourde mais précise et la batterie joue un rôle prépondérant (…) Formation est un groupe tout à fait unique qui combat, à l’aide de sa musique, une société qui lui déplaît. Les compositions du groupe sont pour la plupart exceptionnelles, d’originalité et de puissance (…) »

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26 – Trampolene – Swansea To Hornsey

« Un concentré du meilleur de Trampolene (…) C’est la récompense après quelques années d’activité et de créativité de la part du groupe et la cerise sur le gâteau après des EPs de qualité (…) »

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25 – Findlay – Forgotten Pleasures 

« Tout au long de cet opus, Findlay surfe sur les genres, tout y passe par petites touches, aussi bien le rock grunge que la soul, des notes d’électro et de pop, l’ensemble formant un harmonieux mélange, surprenant et explosif (…) »

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24 – Baxter Dury – Prince of Tears

« Prince Of Tears ne tient ni dans le testament de fin de carrière ni dans la quête de l’infatigable renouvellement (…) le disque vit et sévit de dix titres entêtants et pleins de charme (…) »

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23 – Idles – Brutalism 

« Un catharsis au sein même du rock qui va jusqu’à s’évaporer dans un incroyable cocktail multi-genre. Le noise sale à souhait, le garage proprement mal rangé… la révolution de l’homme sur sa propre création – la musique -, pour mieux la déstructurer, la “détruire”, la remuer en quelque sorte. Cette remise en question, Idles en détient le monopole (…) »

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22 – alt-J – RELAXER

« alt-J proposent ici une relecture, une métamorphose de la pop protéiforme qu’ils ont eux-même créé. Relaxer est une bizarrerie, un objectif musical non identifié dont l’appréciation dépendra de votre rapport à la musique (…) »

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21 – Mura Masa – Mura Masa

« Ce premier effort, particulièrement riche et intelligent, prend donc un peu de temps pour décoller et s’envoler vers des stratosphères d’ingénieux electro-pop alternatif; mais une fois arrivé à ses sommets, l’ivresse vous gagnera et vous marquera encore longtemps (…) »

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20 – London Grammar – Truth Is A Beautiful Thing

« London Grammar est allé au bout de son idée, celle de signer un album cinématographique, moins mélancolique et plus coloré que son prédécesseur, mais toujours traversé de mélodies précises et habité par la voix de Reid (…) Cet album témoigne d’une précision sans égale dans la musicalité, les sons proposés et la rythmique (…) »

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19 – Harry Styles – Harry Styles

« Harry teste et se cherche musicalement, ce qui donne une parfaite diversité à l’intérieur du même album (…) 10 titres, du guitare-chant style ballade au vieux rock’n’roll tout droit sorti des 70s, le jeune homme nous dévoile toute l’étendue de son talent (…) »

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18 – Arcane Roots – Melancholia Hymns 

« Exit l’efficacité et la brutalité délicieusement assourdissante de Blood & Chemistry: Melancholia Hymns vit à son propre rythme, équilibrant à merveille instants de calmes électroniques évasifs et tempêtes post-rock dévastatrices (…) cet implacable grand chelem est dû au titanesque mais maîtrisé monstre bicéphale qui fait le fer de lance d’Arcane Roots depuis leur commencement: la production et la technicité (…) »

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17 – Ulrika Spacek – Modern English Decoration

« Au fil de l’album les guitares se mêlent, s’entrelacent, se font parfois très lourdes (Dead Museum, Everything, All The Time) ou plus douces (Full Of Men) et sont clairement l’élément-clef du son Ulrika Spacek (…) »

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16 – Bonobo – Migration

« Plus qu’une composition ethnique, c’est un album de l’ouverture, aux multiples horizons, et qui embrasse un panel d’étoffes sonores (…) Oscillant et intense, c’est un univers paisible mais imprévisible, évoquant un état constant d’émerveillement enfantin (…) »

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15 – Sampha – Process

« Avec Process, Sampha frappe un grand coup. Il en avait sur le cœur et est arrivé à jouer avec les nôtres. Difficile de rester insensible face à cet album, il est de ceux qui nous prend aux trippes et qui reste en mémoire (…) »

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14 – The Horrors – V

« V nous balancera alors sans cesse de l’ombre à la lumière, proposant des morceaux de prime abord résolument torturés mais vite éclaircis par des progressions mélodiques majeures et une production nimbée de lumière (…) une oeuvre jouissive et gratifiante, parfois bouleversante (…) »

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13 – Slowdive – Slowdive

« La bande-originale parfaite pour vos soirées cigarettes et cafés plus ou moins froids, baignées d’étoiles, de nuages ou bien d’une rosée délicate. Qu’importe, vous détenez ici un album qui vous apporte son propre climat (…) Comme un saut imprévisible dans le passé pour mieux nous projeter dans un futur – on l’espère- meilleur (…) »

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12 – Loyle Carner – Yesterday’s Gone

« (…) On découvre un Loyle sensible et aimant qui accorde beaucoup d’importance à son entourage et à la manière dont il représente cet amour (…) Un album touchant (…) »

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11 – Liam Gallagher – As You Were

« Cet opus pourrait plus s’apparenter à une compilation de compositions de Liam Gallagher qu’à un album. En revanche, on peut le féliciter pour les progrès remarquables qu’il a fait en terme d’écriture (…) »

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10 – Royal Blood – How Did We Get So Dark ?

« 40 minutes de pur bonheur rock, jubilatoire, sexy, entraînant, où sont servis quelques pépites comme le single Light Outs, Hook, Line & Sinker et sa furieuse rythmique de guitare, l’aérien Where Are You Now? ou encore la tonitruante I Only Lie When I Love You (…) »

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9 – Inheaven – Inheaven

« INHEAVEN est un premier album réussi à tout point de vue, cohérent dans son son tout en restant varié, réussissant le tour de force de n’avoir aucune chanson moins réussie que les autres (…) C’est l’occasion de se rendre compte du potentiel du groupe, d’admirer le charisme et la sympathie qu’ils dégagent sur scène tout en délivrant des sets plus qu’efficaces et plein d’une énergie communicative (…) »

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– Pumarosa – The Witch

« The Witch est de la trempe de ces œuvres rares, ne sacrifiant rien dans son processus musical pour délivrer des morceaux d’une beauté transcendante et d’une richesse infinie. La voie de la facilité est catégoriquement écartée par Pumarosa: chaque morceau dépasse facilement voire allègrement la barre des 4 minutes, s’épanouit dans une naturelle et cathartique beauté, félicite l’auditeur pour son assiduité et pour son attention (…) »

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– King Krule – The OOZ

« King Krule parvient à imposer son propre modus operandi, son propre fonctionnement, à renouveler les conceptions de rythmes et de temps mort au sein d’un album (…) En nous poussant dans nos ultimes retranchements, le musicien convoque tous les extrêmes dans un geste musical audacieux, complexe et implacable (…) »

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6 – Blaenavon – That’s Your Lot

« Bien loin de se limiter à une simple case alternative-indie, le groupe vient régulièrement se frotter aux sphères de la pop, de la folk ou encore du post-rock avec une aisance déconcertante, jonglant entre les morceaux complexes et les singles à l’immédiateté indéniable en passant par de nombreuses séquences fascinantes qui marquent l’oreille (…) Superbe, époustouflant, riche, complet, complexe, intelligent, unique, émouvant; mais aucun ne serait vraiment à la hauteur de ce que représente ce (seulement!) premier effort de Blaenavon (…) »

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5 – Circa Waves – Different Creatures

« Avec Different Creatures, le groupe anglais passe un cap indéniable en signant un album plus sombre, définitivement plus mature et extrêmement varié dans ses textures sonores (…) Si Circa Waves n’en oublient pas l’efficacité de mélodies pop-rock bien senties (Fire That Burn), la formation rock sert sur un plateau des sons plus saturés, avec des riffs presque crasseux (Goodbye), tout en abordant des thèmes fédérateurs mais plus torturés (…) »

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– Wolf Alice – Visions of Life

« Wolf Alice n’ont rien perdu de leur talent à écrire de superbes compositions indie-rock ultra-efficaces et entêtantes sans cependant perdre leur identité en tant que groupe (…) »

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– Declan Mckenna – What Did You Think About The Car ?

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2 – Everything Everything – A Fever Dream

« Difficile donc de dire autre chose que bravo à Everything Everything qui s’impose aujourd’hui clairement comme un des meilleurs groupes de rock indé. Un style unique et un talent de composition impressionnant (…) »

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– The xx – I See You

« I See You sonne comme une lente mue opérée avec délicatesse et une certaine subtilité (…) il confirme au moins le groupe britannique comme l’un des meilleurs de sa génération (en doutait-on ?) doté en prime d’une forme d’audace appréciable »

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L’heure du bilan est désormais entre vos mains ! 


 

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